Dès son sol foulé, nous tombons sous le charme de cette île mystique. Souvent considérée comme la terre émergée la plus isolée au monde, ce petit territoire chilien mêle cultures latines et polynésiennes. Et bien qu’à l’autre bout du monde, l’île de Pâques est bien connue en Europe ; nous attendions avec impatience de la découvrir.
La Polynésie à la sauce hispanique
On ne nous avait pas menti, la culture polynésienne est ici bien marquée et ressemble beaucoup à ce que nous avons connu en Polynésie Française. Premiers indices, les colliers de fleurs autour du cou que nous recevons à notre arrivée, on ne change pas les bonnes habitudes. Nous séjournerons ici en camping, pas de bord de mer mais « en ville », sous le regard protecteur du patron, Benjamin, un hôte extrêmement sympathique et parlant un français impeccable. Le roi de l’accueil chaleureux!
Premiers empanadas engloutis – oui les poulets n’oublient pas non plus l’un des fers de lance du voyage : la gastronomie – nous partons à la « découverte » de la petite et unique ville de l’île, Hanga Roa. Un calme du bout du monde y règne. Étant en début d’après-midi, la majeure partie des touristes est dispersée sur l’île pour profiter des beautés de Rapa Nui.
Petit aparté culturel, l’île de Pâques est appelée Rapa Nui en langage polynésien. L’île sera d’ailleurs renommée officiellement ainsi dans les prochains mois.
Nous profitons ainsi du bord de mer, ressemblant plus à la Bretagne qu’à Tahiti, et faisons la rencontre de trois amis chiliens nous offrant notre premier verre de vin chilien au dîner, ô bonheur, on sent qu’on va se sentir bien en Amérique du Sud!
La découverte de l’île
La deuxième journée, nous explorons une bonne partie de l’île et les principaux sites en voiture (comme des bourgeois, le scooter est derrière nous!) accompagnés de nos adorables nouveaux amis nous ayant proposés de se joindre à eux. Cette journée sera aussi l’occasion de pratiquer intensivement l’espagnol, nos compagnons chiliens n’étant pas très à l’aise en anglais. Parfait pour les poulets qui se surprennent à converser toute la journée, à coup de mimes et de « como se dice ». Surtout Ben qui, rappelons-le, n’a jamais appris l’espagnol hormis durant ses visites festives en Andalousie chez son ami Max. Inutile de vous dire que le vocabulaire enseigné par son professeur de l’époque ne nous servira pas énormément, hormis peut-être durant des soirées alcoolisées, ou pour décrire les courbes féminines de la population locale.
Durant cette journée, et dès les premiers instants, on en prend plein la vue. Rapa Nui tient toutes ses promesses et a des faux airs d’île de Skype en Écosse, en plus tropical bien sûr. Les cieux sont avec nous puisqu’une météo entre ciel à peine nuageux et grand soleil nous accompagne et nous offre de superbes panoramas. Nous découvrons une nouvelle culture, visitons des sites magiques parsemés de moaïs çà et là. L’île en compte 887 au total. Ne vous imaginez pas qu’ils sont tous debout et bien alignés, la majorité étant face contre terre ou sur le dos un peu partout sur l’île. Cependant, la vue de ces géants de pierre fait son effet, et nous finissons la journée aux anges et rassasiés après notre seconde plâtrée d’empanadas.
Lever de soleil et randonnée, les fondamentaux
Le lendemain, nous décidons de nous réveiller aux aurores (entendons-nous bien, sur les coups de 7h) pour contempler le fameux lever de soleil du site Tongariki offrant un alignement de 7 moaïs, toujours en compagnie de nos trois amis chiliens. Le ciel nuageux ne nous offrira pas les milles et une nuances de rose attendues, mais ce n’est pas grave, les poulets commencent à avoir quelques beaux levers de soleil à leur palmarès.
S’en suivra une randonnée sur la côte ouest de l’île, un bon 6h de marche pour les poulets qui se sentent pousser des ailes et sont surtout portés par un vent puissant digne des côtes bretonnes un jour de tempête. Grottes, sites archéologiques, et paysages côtiers à couper le souffle se succèdent et nous sommes ravis de cette marche. La journée s’achève par un spectacle de danse traditionnelle Rapa Nui avec le ballet Kari Kari. Un très beau moment avec une troupe se donnant à fond, et usant de ces charmes. En effet, il y en a pour tous les goûts, Ben avec les danseuses se déhanchant au rythme des tambours et yukulele traditionnels, mais aussi Audrey en contemplation devant des danseurs assurément en forme dirons-nous. Voyez par vous même!
Pour la journée suivante, peut-être pour nous punir d’avoir saliver devant les danseurs, les dieux ne nous gratifient pas d’une belle météo, mais plutôt de seaux d’eau. On était au courant que ce n’était pas rare et on s’adapte en glandant toute la journée. La seule tache récurrente de la journée est de surveiller les fuites d’eau dans la tente, rien de bien sorcier.
La dernière journée, et quelle journée pour clore cette étape chilienne, est plus que spéciale, car nous célébrons l’anniversaire de Ben. Ce n’est pas un hasard, c’était l’une des dates clefs de notre voyage, afin que Ben fasse ses au revoir à la vingtaine sur l’île de Pâques.
C’est donc durant une belle randonnée sur la péninsule sud de l’île que nous admirons le volcan Rano Raraku autour d’un bon sandwich. La soirée sera dédiée à un magnifique coucher de soleil (oui Audrey a des faux airs de Roméo pour son poulet mâle), et à un excellent repas au restaurant pour célébrer ce jour spécial. La suite ne vous regarde pas bien entendu.
C’est ainsi que notre séjour sur l’île de Pâques touche à sa fin. Un autre des lieux uniques et spéciales que les poulets pourront se targuer d’avoir visité. Une excellente transition entre la Polynésie et l’Amérique du Sud qui nous tend les bras. Direction l’Argentine, mais ça c’est pour le prochain article des poulets voyageurs!
A bientôt,
Audrey & Ben
Joyeux anniv Ben ! Vache, 30 ans… Je prends un coup de vieux là… Je ne t’ai pas vu grandir. 😉
Tu m’as connu imberbe, mais pas plus petit, c’est la subtilité
A mon tour de te souhaiter Ben un très bon anniversaire… et là on peut dire que tu as eu ton compte ! Quel cadre magnifique pour fêter ses 30 ans ! Grosses bises à vous deux.
Merci petite ! Oui c’était vraiment parfait comme endroit 🙂
Le mystère des statues de l’île de Pâques enfin dévoilé.Ce serait des extraterrestres,
les Rettes,qui auraient mis ces immenses statues il y a plusieurs milliers d’années.
Les petites fleurs qui poussent au pieds de celles-ci sont bien connues dans nos
campagnes françaises sous le nom de pâquerettes de là à ce qu’il y ait un rapport
avec la dite île de Pâques…….Mystère!Re bon anniversaire Ben.Audrey on se calme
avec les danseurs!Bisous .Moi.
Et bien Papa, je suis sans voix face à la blague des pâquerettes ! Il n’y a pas à dire tu es comme le bon vin ! Gros bisous quand même
Superbes photos
Merci mon Brutus ! Ou devrais je dire maman Brutus! Hihi
Spectaculaire !! Formidable cadre pour fêter tes 30ans!
Tu me raconteras dans quel cadre tu as fêté tes 30 ans, je sens que cela implique quelques pintes de bière
quel cadre magnifique pour tes 30 ans mon petit poulet!
très bien entouré avec ces statues,mais Audrey,ta poulette,
était certainement ton meilleur public!
gros bisous à vous 2 les petits poulets chéris.
Ah oui, le vrai cadeau c’était d’avoir Audrey à mes côtés. Les moais c’était bonus