Notre nouveau visa d’un mois en poche nous prenons la direction de la très célèbre île de Bali. Audrey est venue ici il y a neuf ans et en garde un excellent souvenir. Nous allons donc goûter à la culture balinaise pour une dizaine de jours, et ça devrait être encore de différent de ce que l’Indonésie nous a offert depuis un mois.
Ubud, l’occident à la sauce indonésienne, et non pas l’inverse
Notre première étape sur l’île est son cœur traditionnel, Ubud. Sitôt arrivés, nous avons l’impression que tout l’artisanat de l’île s’est concentré dans cette petite ville située en son centre. Les routes menant au centre-ville sont parsemées de fabriques de meubles, d’ateliers de peintres ou de sculpteurs, et de boutiques en tous genres. Tout ce qui se vend de Bali dans le monde semble être produit ici! Mais s’il y a une telle profusion c’est aussi parce que l’été est synonyme de haute saison touristique. Nous ne sommes pas les seuls à avoir été attirés par les sirènes d’Ubud.
Après six mois de voyage hors des périodes de vacances, nous devons accepter le fait que nous ne sommes pas les seuls sur Terre à avoir la chance de voyager, même pour quelques jours. Nous avions un peu oublié tout ça… Mais ça tombe bien, Ubud est loin (et c’est peu de le dire) d’être démunie en matière de logements ou de restaurants. On peut même dire que ça pullule! Du coup, on se met bien et on chine les dernières chambres de libre avec vue sur la végétation luxuriante et piscine bien entendu. De jolis pieds à terre qui nous permettent de souffler après une journée sur la route (en scooter? Vous aviez deviné!) à arpenter les rizières et les quelques temples de la région.
Ubud est loin d’être une ville désagréable. Il n’y a que de bons restaurants, de tous types (végétariens, vegans, cochon à la broche, boui boui de bord de route), des petits cafés comme on en voit chez nous, des spas et salons de massage un peu partout, tous toujours décorés avec soin. Les balinais aiment l’esthétique et ça se ressent. Les rues et routes sont bordées de décorations fleuries, chaque maison ou presque est décorée traditionnellement et flâner dans ses rues s’avère vraiment agréable. Suivant les conseils de notre hôte, nous assistons à un spectacle de danse et de musique balinaise. On se sent un peu privilégiés car la représentation a lieu dans un petit temple hors du centre-ville alors que la troupe est habituée à tourner dans tout Bali et parfois sur les autres îles d’Indonésie.
Le show est vraiment génial, on ne nous a pas menti en nous disant qu’il s’agissait peut-être des meilleurs musiciens de la région. Chaque membre se donne à fond et déborde d’énergie. Tout le monde a le sourire, à part les danseurs et danseuses qui arborent des visages figés, ne faisant bouger que leur yeux à des vitesses folles (Ben a trouvé ça vraiment dérangeant), dans toutes les directions, sur le rythme de la musique.
Campagne, bord de mer et retrouvailles
Nous voyons de belles choses à Ubud, mais nous ne sommes pas encore prêts à supporter les bouchons quotidiens, les poussettes sur les trottoirs, les magasins occidentaux tous les vingt mètres ou les dîners à 10€ (pour deux, ahahah). C’est donc l’occasion de partir en balade quelques jours à travers la campagne et sur les hauteurs de l’île.
Rapidement, nous nous rendons à l’évidence, l’île est très urbanisée. La campagne a perdu son authenticité et les villages que nous traversons ne sont pas vraiment charmants. Les balinais sont néanmoins très croyants et les temples hindous érigés sur l’île nous impressionnent. Ils ne sont certes pas spectaculairement hauts, larges ou raffinés, mais ils ont une capacité d’accueil de pèlerins énorme! On imagine facilement les bus remplis de fidèles venant se garer parfois à plusieurs centaines de mètres afin de participer à une procession ou une célébration.
Notre besoin d’air frais nous emmène à Munduk, petit village « d’altitude », entouré de verdure. Nous y passons deux jours à arpenter à pied et en scooter les alentours. Chutes d’eau, lacs volcaniques, forêts et rizières. Les paysages sont sympathiques sans être sensationnels. Au moins on a l’air frais des hauteurs! Période de coupe du monde de football oblige, nous assistons au match France Argentine sur la terrasse d’un local. Il a tout prévu, le vidéo projecteur, les bières, le petit banc pour les cinq touristes français que nous sommes, et surtout de la ferveur pour lui et ses amis afin d’encourager l’Argentine! La victoire de notre équipe nous soulage et les villageois nous félicitent. Les indonésiens adorent le football et restent éveillés jusqu’au milieu de la nuit pour regarder tous les matchs. Et puis, il y a souvent une excitation plus intéressée que le sport, les hommes parient sur les matchs. Les sommes nous paraissent extravagantes par rapport au niveau de vie. Mais les balinais encore plus que les autres indonésiens aiment l’argent et aiment le dépenser.
Nous continuons notre séjour balinais par la petite station balnéaire de Candidasa. Nous espérons y trouver quelques plages et un peu de calme. C’est aussi et surtout notre point de rendez-vous pour retrouver nos amis Maryse et Franck venus de Toulouse pour quelques semaines de vacances en Indonésie. En amis géniaux qu’ils sont, nous avons le droit à une piqûre de rappel gastronomique française. Saucissons, pain, vin et fromages ont fait le voyage avec eux, exactement ce dont on avait besoin. Les batteries se rechargent grâce à nos amis, on en profite même pour s’offrir quelques baignades bien méritées sous la lourdeur de la météo.
Nous profitons de leurs compétences accrues à scooter pour aller découvrir l’est de l’île, la région des volcans Agung et Batur. L’Agung a fait parler de lui en France récemment à cause de ses éruptions ayant entrainées l’annulation de quelques vols. Les locaux nous rappellent régulièrement de ne pas approcher trop près (pas à moins de cinq kilomètres du sommet) mais même malgré ça nous tombons quand même sous une petite pluie de cendres. Sympa quand on fait le plein du scooter! Nous passons les trois jours sur place à rayonner autour de la petite ville de Sedimen. La campagne ici est verdoyante et plus belle que ce que nous avions vu ailleurs sur l’île. On traverse des cultures en terrasse, des ruisseaux, des petits hameaux, et partout des gens qui saluent notre passage. C’est moins touristique et ça se ressent.
Malheureusement on déchante en arrivant sur le cratère du volcan Batur. Les touristes viennent ici nombreux pour descendre dans la caldera et escalader de nuit le petit volcan en son centre pour le lever de soleil. Du coup il y a beaucoup de vendeurs à la sauvette vraiment peu aimables, et l’ambiance est presque tendue. Une fois descendus, certes certains endroits sont arides et nous ne connaissions pas ce genre de steppes volcaniques, mais la caldera en elle-même est très fortement tournée vers l’agriculture. Nous nous retrouvons rapidement à rouler sur des routes et chemins jonchées de déchets. C’est très triste sachant que la région se vante d’être une sorte de sanctuaire UNESCO… Le point culminant de notre déception intervient quand un homme nous accoste sur la route pour nous dire que nous ne pouvons pas nous balader librement. En gros, il faut payer un guide et escalader le volcan, sinon on doit partir. Nous avons été invités à « retourner dans notre pays regarder son volcan sur internet comme lui regarde le Mont Blanc sur son smartphone ». Ambiance.
Il ne s’agit que d’une rencontre vraiment négative mais elle stigmatise tout ce que, petit à petit, nous avons commencé à détester à Bali, le rapport au touriste et à l’argent. Nous avons essayé un maximum de rester ouverts pendant notre séjour ici et de faire ressentir tout ce que nous avons trouvé de positif à travers notre récit, mais pour la première fois depuis notre départ, nous regrettons d’être venus. Hormis le spectacle de danse (et le cochon à la broche farci à la noix de coco!), il n’y a rien sur Bali que nous n’ayons trouvé ailleurs en Indonésie, et en beaucoup mieux. Montagnes, campagnes, cultures en terrasse, volcans, temples, sourires et surtout, la tranquillité. Nous avons été fatigués de devoir sans cesse nous méfier (très souvent à juste titre) des gens dès qu’il y avait une histoire d’argent. Comme on l’a écrit, tout n’est pas noir, loin de là, mais c’est juste que Bali ne correspond à ce que nous recherchons lors de notre voyage. Il y a certes un peu de tout ici, mais pas assez de vraiment quelque chose pour que ça soit un immanquable.
Nous quittons Bali pour nous rendre sur l’île de Florès où nous espérons trouver ce qui nous a manqué ici.
Florès, du gros lézard, mais pas que
L’île de Florès est surtout connue pour sa proximité avec le parc des Komodo, un archipel où vivent les célèbres varans (ou dragons rrrrrr) de Komodo. La plupart des voyageurs arrivent à Labuan-Bajo (le gros village à deux pas des Komodo) par avion comme nous, ou après une croisières de trois ou quatre jours depuis Lombok, à côté de Bali. Bajo est en effet idéale pour se poser deux ou trois jours, faire de la plongée dans les eaux poissonneuses du parc et repartir en avion, ou en bateau, vers là d’où on est venu. Mais vu que nous avons dix jours, on décide de traverser toute l’île d’ouest en est, et de découvrir un nouveau pan de la culture indonésienne.
Bien entendu, avant de continuer notre route, nous rendons visite aux gros lézards sur leur île. Bon, on tombe en pleine période de ponte alors la plupart des femelles font leur nid à l’écart et les mâles doivent être à roupiller en attendant la prochaine période de reproduction. Nous voyons quand même quelques bestiaux aux abords du camp des rangers. Deux adultes très photogéniques semblent d’ailleurs posés là avec pour seul but d’être les futures stars des pages Facebook de nous autres petits blancs. On est sûr qu’ils les nourrissent… mais bon, au moins on les voit de près (disons trois mètre, à part Audrey qui se tient sur ses gardes à six bons mètres). Un peu plus loin on a même la chance de voir une femelle creuser son nid. On voit la queue du lézard de plus d’un mètre cinquante sortir d’un trou profond d’environ deux mètres. La fin de la visite est assez lunaire. On randonne pendant une heure dans un bois afin d’observer la faune locale, principalement des poules, des coqs et même une pintade! Une chose est sûre, à défaut d’avoir été impressionnés, on a bien rigolé à la vue d’un spécimen de « poulet volant de Komodo »!
Maryse et Franck nous rejoignent le lendemain à Bajo comme convenu depuis quelques mois. En effet, il était prévu depuis le début de nous retrouver le 15 juillet pour regarder la finale de la coupe du monde de football ensemble. Par chance il y a pas mal de français ici, touristes ou profs de plongée. Encore mieux, l’équipe de France ne nous a pas fait faux bond et a respecté le rendez-vous également. Nous voilà en compagnie d’amis et d’une quarantaine de concitoyens à entonner la Marseillaise, main sur le cœur, à des milliers de kilomètres de la France. Les quelques indonésiens présents supportent bien entendu la Croatie pour nous taquiner mais au coup de sifflet final c’est tout le bar qui exulte. Il ne s’agit que de sport mais nous l’avons ressenti encore plus ici qu’ailleurs, le football est le sport numéro un au monde et une magnifique vitrine pour notre pays. Nous sommes fiers de notre équipe et de ce qu’elle représente. Les mêmes indonésiens qui nous lançaient des « Zidane, Barthez, Henry » il y a un mois n’ont plus que « Mbappe, Griezmann, Pogba » à la bouche. Le métissage et la jeunesse de ces ambassadeurs font rêver aussi bien les enfants que les adultes ici. Et pour cause, les indonésiens sont les champions en terme de mixité ethnique, religieuse et de jeunesse. De vrais symboles de tolérance, contrairement à quelques occidentaux croisés çà et là nous offrant d’immondes remarques racistes sur notre équipe. Mais ce n’est rien, et nous profitons des félicitations de nos hôtes pour cette victoire (aussi parce que la moitié d’entre eux a gagné pas mal d’argent en misant sur les bleus!).
Cette fois-ci nous disons au revoir à nos amis toulousains qui vont continuer de leur côté et mettons le cap sur le cœur de l’île. Nous traversons tout d’abord la petite ville de Bajawa et visitons les villages traditionnels à proximité. On ne gardera pas un souvenir impérissable de notre balade, les villages nous semblant vides et principalement là pour le folklore et les quelques touristes. Point positif, nous trouvons un café avec un vraie machine à expresso! Cela peut paraitre idiot mais on vous met au défi de ne pas craquer à la tentation après six mois de jus de chaussette.
La partie orientale de Florès est beaucoup plus agréable. Afin d’arriver à Moni, notre pied à terre pour deux nuits, nous roulons quelques heures au cœur de la forêt luxuriante, le long de plages de sable blanc ou noir et au travers de petits ports ou villages de montagne. Les reliefs ici sont accidentés, et pour cause, il semble que chaque sommet eut un jour craché feu et cendres. C’est d’ailleurs pour cela que nous venons. Après le parc des Komodo, les trois lacs du volcan Kelimutu sont la principale attraction de l’île. Bien que populaire, c’est quand même beaucoup moins fréquenté (à peine 90000 visiteurs, dont 80% d’indonésiens, l’an dernier d’après les statistiques affichées dans le centre touristique – mais qui lit ces papiers punaisés au mur à part Ben?!). Nous ne sommes pas déçus. Après quelques minutes de marche, les lacs aux nuances électriques de bleu se découvrent à tour de rôle sous la brume. Ne laissant rien entrevoir de leur acidité mortelle, les lacs dégagent calme et mysticisme dans ce décor paisible. On s’y sent bien, et on y flâne en compagnie de quelques vendeuses de souvenirs et de familles de macaques, seuls locataires du lieu une fois le lever de soleil terminé (on avait préféré dormir nous, pour des raisons évidentes de flemme et… et c’est tout!). Nous décidons de descendre le volcan à pied, à travers la campagne fertile et les quelques villages parsemés sur son flanc. Il n’a pas de doutes, les habitants de Florès sont sympathiques et ont le sourire facile. Nous regrettons juste de ne pas avoir pris de crayons à distribuer aux enfants de la région. Les villages sont isolés et assez pauvres, et les petits garçons et petites filles ne réclament rien d’autre.
Dernière étape de notre rapide balade à travers Florès, la baie de Maumere. Alors on se calme tout de suite, il n’est plus question d’exploration ou de découverte. On a trouvé un bungalow sur la plage à une petite trentaine de kilomètre du poumon économique de l’est de l’île (Maumere – 65000 habitants…). Le but est de se reposer, de lire, de peindre, de se baigner et de jouer au UNO. Pour une fois, nous avons une chance incroyable, il n’y a plus de bungalow de disponible pour nos deux nuits. Du coup, nous sommes logés dans une petite villa à l’écart, rien que tous les deux. On n’a pas boudé notre plaisir à vivre en maillot de bain sur la terrasse de notre nouvelle résidence secondaire.
Nous avons eu peur que notre expérience négative à Bali ne ternisse la fin de notre chapitre indonésien, et même du tome 1 – l’Asie – de notre voyage. Heureusement Florès a tenu ses promesses, et plus encore. Nous sommes maintenant certains, après six mois (c’est pas trop tôt hein), de ce dont nous ne pouvons pas nous passer lors de notre voyage. L’échange avec les peuples que nous rencontrons et la richesse de leur culture ou de leur environnement. L’Indonésie nous a conquis pour la diversité des paysages et traditions que ce pays gigantesque offre. Cependant le tourisme de masse, la surconsommation et la pollution se font de plus en plus ressentir, et c’est un peu triste.
Il s’agit donc maintenant de clore nos aventures asiatiques. Direction la ville de Perth en Australie pour trois petits jours avant de nous envoler vers Tahiti et la Polynésie française (et là vous allez nous détester pour de bon…).
A très bientôt,
Audrey & Ben
Hello les poulets !
Ça fait plaisir de vous lire et de suivre votre périple depuis notre rencontre à Moni ….hâte d’en voir la suite de vos aventures !
Gwen – Mag – Lili – Cloé – Lou-Ann & Lucie !
Salut Clermont !
C’était top de partager un peu de tout ça avec vous au pied du Kelimutu.
On espère que tout s’est bien passé ensuite de votre côté.
A une prochaine fois lors de futurs voyages
Merci pourvu vos articles et le partage de votre aventure. Ça me donne encore plus envie de fairede même et il ne faut pas me pousser beaucoup. Bonne continuation de voyage 😀😉
Je sais que tu es une grande voyageuse aussi Florence ! Je ne serai pas étonnée de te voir déjà partie à travers le monde à notre retour ! (: si ce n’est pas le cas, au plaisir de te voir autour d’un verre pour t’en raconter plus !
Intéressant d’avoir un nouveau point de vue sur Bali. Bien souvent, quand on me parle de l’Indonésie, c’est la première destination qui me vient à l’esprit. Mais force est de constater qu’il y a bien d’autres choses à voir! Comme toujours, des images superbes. Vous me manquez beaucoup mais tellement heureuse de pouvoir suivre vos aventures. De gros poutous!
<3 la soeurette
PS: Oui je la joue sobre puisque Papa se charge des blagues pourries hi hi
Oui très sobre ma sœur ! La maturité se lit dans tes commentaires hihi. Oui tellement de belles choses en Indonésie à voir ! Peut être après le Japon ! Gros bisous
Coucou los pollos…
Très bien tout ça, que de bons souvenirs pour nous !!!!Les photos sont toujours aussi belles.
Continuez bien de vous régaler dans vos aventures.
Vos amis toulousaingggs
Holà Launac!
Encore merci d’être passés nous voir et d’avoir donner un coup de boost à la fin de nos aventures asiatiques !
Comme le dit Johanna je continue… avec mes blagues pourries.Ben on t’a vu en Tarsier, en chauve-souris pendue dans la grotte, en sympathique varan de Komodo (qui n’avait
pas l’air Kommode d’ailleurs) j’espère qu’en Polynésie on te verra en vahiné. D’ailleurs Audrey tu surveilleras le client des fois qu’il s’exciterait un peu trop devant les jolies danseuses qui tortillent du ventre. Moi
Elles sont solides parfois les danseuses en Polynésie, elles mangeraient Ben tout cru !
Coucou,les gros LEZARDS j’avoue j’ai du mal mème en photos………………………
ceci dit toujours un vrai régal de suivre vos aventures,j’aimerais encore plus voyager
gràce à vous …………..gros bisous les petits poulets chéris
C’est ce qu’on s’est dit là-bas, t’aurais eu le jambes en coton c’est certain 😀
Vous voilà rendus sur l’île de Pâques.Audrey ne cherches pas des œufs c’est des statues
qu’il y a sur cette île.Ben ne rigoles pas c’est valable pour toi aussi.Il nous tarde à
maman et moi de lire et voir votre prochain envoi sur la Polynésie.Bisous Baveux à tous
les 2.Moi.Johanna t’es pas aussi obligée de rigoler.ReMoi.
Pour information, le nom de cette île vient du fait qu’elle a été découverte par les européens un dimanche de pâques au 18ème siècle. S’ils ont caché des œufs à ce moment là, ils ne doivent plus être très frais, comme les blagues de certains peut-être 😀
Rien à répondre à cela.Moi