Depuis le début de notre périple en janvier, nous avons principalement voyager dans les terres à manger du bus, du train et découvrir des lieux plus beaux les uns que les autres. Il est temps pour les poulets de débuter la SAISON DES ÎLES!!!!
Oui cette partie du voyage va aussi, nous l’espérons, vous ravir autant que vous énerver, car nous avons pour but de vous montrer des paysages de rêves! On commence par la Philippines, accrochez-vous, ça part!
Les divines rizières de Banaue
Pour débuter notre périple aux Philippines, nous avions à cœur de voir les rizières de Banaue et Batad au nord de Manille. Et ce, en compagnie de nos amis toulousains venus partager un peu notre tour du monde durant une quinzaine de jours. Le tour du monde est donc plus ou moins en pause, on passe en mode vacances (oui, on est des petits drôles).
Après une attente interminable à l’aéroport, nous retrouvons nos copains et partons errer dans les rues de Manille, ville qui ne présente pas un grand intérêt mais où les gens sont souriants. On ressent déjà la chaleur philippine, et surtout on constate que nous ne nous sentons plus du tout en Asie. Un mélange savant de culture entre Amérique du Sud et Etats-Unis est présent. Les philippins sont beaucoup plus à l’aise avec les occidentaux, et beaucoup plus libérés sur les blagues coquines. Le dépaysement est immédiat.
A la nuit tombée on prend la direction du nord de l’île en bus de nuit, au grand bonheur de nos amis en plein décalage horaire. Le but n’est pas uniquement de les torturer pendant dix heures, mais aussi de découvrir les magnifiques rizières de Banaue et Batad.
Le trajet en lui-même est très apprécié par notre petite bande française qui découvre alors les joies du voyage en Asie (clim bloquée sur froid polaire, sièges confort ou presque, arrêts incessants, bus bondé). Cependant, ils avaient été bien avertis par les poulets et se sont équipés en conséquence.
Petits chanceux que nous sommes, le timing est impeccable car nous tombons en plein festival Imbayah à Banaue. Festival qui s’avérera être aussi intéressant que la fête du pigeon blanc à Rennes (je précise que cette fête existe) dû à une incompréhension sur le programme des festivités! Les activités d’intérêt ayant eu lieu la veille. La chaleur est accablante et les animations un peu décevantes.
Plein d’énergies, nous décidons de prendre directement la direction de Batad en jeepney (sorte de jeep rallongée de trois mètres, pouvant accueillir deux familles philippines au complet et surtout qui sont décorée comme jamais)! Comme nous n’avons qu’une vie, nous faisons naturellement le trajet sur le toit de la jeepney. La vue magnifique des paysages s’offrant à nous nous y oblige (à nos maman, oui le tour du monde c’est un peu l’aventure aussi!).
L’arrivée à Batad se fait en deux parties. La première par une route somptueuse serpentant à flanc de montagne dans une nature verdoyante. La seconde, plus sportive, par un chemin de randonnée à pieds prolongeant la route qui ne desserre pas le village. C’est cette difficulté d’accès qui rend cet endroit encore préservé du tourisme de masse et laisse sans voix lors de sa découverte.
En effet, dès notre arrivée sur les hauteurs du village, nous sommes frappés par la beauté de ce que certains appellent la huitième merveille du monde. Le village est enclavé dans un amphithéâtre de rizières vieilles de 500 ans. Nous avons tous le sentiment d’être chanceux de pouvoir contempler ce panorama du bout du monde, ces nuances de vert que nous n’imaginions pas. La traversée du village en direction de notre camp de base est un vrai petit parcours du combattant. Faire les funambules sur les murets bordant les terrasses avec nos sacs sur le dos, et sous une chaleur écrasante, ce n’est pas facile (essuyez vos larmes).
On réside durant trois jours dans des maisons traditionnelles au cœur de la vallée du village de Batad. Au programme, découverte d’une cascade, randonnée sportive avec notre hôte pour découvrir le village de Cambulo à 3h de marche de là, et marche détente de 2h en dénivelé positif tropical vers un point de vue à couper le souffle. Jérôme, notre guide, est toujours impeccable sur le timing afin de nous trouver un abri durant les petits épisodes de pluies tropicales. Il nous fait oublier la difficulté de la marche par sa gentillesse et son sourire.
Tout ce sport ça fatigue. Alors, pour se remette de ses émotions, chaque membre de notre joyeux groupe se fera faire un massage par une des femmes du village. Encore un massage local testé! Elles ont sûrement appris la douceur lors de stages dans le Gers, dans des clubs de rugby… C’est quand même salutaire et ça permet de renouveler l’effort le lendemain.
Après avoir vraiment profiter de notre nid et de cet endroit magique, le retour à Banaue se fait sous la pluie (vous savez la partie rando du trajet…), pour varier les plaisirs et reprendre un bus de nuit pour Manille, afin d’enchaîner vers la prochaine étape attendue avec impatience par nos amis!
Des tortues à gauche, des sardines à droite, c’est ça Moalboal
Comme c’est souvent le cas au Philippines, le trajet est assez long. On enchaîne bus de nuit, avion et mini-van avant d’arriver à notre destination finale, Moalboal sur l’île de Cebu.
La première journée est non sans surprise, car au lieu de notre après-midi plage tant désirée, nous tentons une après-midi cascade. Non pas cascade au sens de chutes d’eau mais plutôt chute à scooter puisque notre amie Jessica, ou Jean-Michel Pilote en mal de sensations fortes décide de s’essayer au scooter pour la première fois. Une elle réussite puisqu’elle finira dans les barbelés du champ voisin et permettra à Audrey de tester la complétude de sa trousse de secours et ses aptitudes génétiques d’infirmière. Maman, soit rassurée, la relève est là! Les stérile-strips sont mis avec hésitation mais le soin est de qualité et la trousse de secours au poil! Cette mésaventure nous a aussi permis de tester les infrastructures médicales de l’île, fans de Grey’s Anatomy s’abstenir!
Heureusement Moalboal n’a pas que des cascades à nous offrir. Hormis pour notre pauvre Jessica qui doit rester au sec (mais rassurez-vous elle est bien remise), nous partons à la recherche des impressionnants bancs de sardines et des tortues de Moalboal. Une première découverte magique des fonds marins philippins, aussi riches que prévus. Notre ami JP repart ravis de son nez à nez tant attendu avec des tortues!
Le lendemain, ou plutôt nommé entre nous la journée internationale de la loose en seconde position après la journée trajet de 24h et chute à scooter tient aussi toute ces promesses. En effet, l’idée est de découvrir les cascades de Kawasan ainsi que la plage paradisiaque de Lomboc. Cependant, la météo en décide autrement, et les trombes d’eau sur notre scooter nous font rebrousser chemin. Une famille philippine a l’énorme gentillesse de nous héberger dans leur salon le temps que l’orage se calme (une petite heure tout de même!).
Cebu nous aura autant conquis que malmené, il est donc temps de partir à la découverte d’une second île, Bohol.
A bientôt,
Audrey & Ben
Audrey en infirmière de choc, Ben en narrateur un poil sarcastique on se croirait dans
une aventure de Tintin aux Philippines.Bisous , Moi.
Sur ce coup là tu te trompes papa… Infirmière et narratrice ! Hihi. Bisous d’Indonésie
toujours aussi fabuleux vos paysages que nous découvrons avec les photos.
je suis un peu en retard dans ce voyage avec vous ,mais je vais rattraper!
Bisous les petits poulets chéris
L’île de Siquijor était le paradis des couchers de soleil. Un régal tous les soirs 🙂